mardi 12 janvier 2010

INTRODUCTION

      Aujourd’hui, en France plus de 66 % des adolescents de 12 à 17 ans pratiquent un sport en dehors de leur établissement scolaire. Etant entendu qu’un adolescent est une personne qui se situe entre l’enfance et l’âge adulte. Selon les spécialistes, cette tranche d’âge s’étend de 12 à 19 ans. Le milieu social a-t-il une influence sur les pratiques sportives des adolescents depuis l’Après-guerre en France ? Par ailleurs, le milieu social se définit par rapport aux professions, aux revenus, et au capital culturel.

Nous avons répondu à notre problématique en trois parties. La première abordera la pratique sportive au XXI ème siècle. Puis, l’évolution depuis l’après guerre. Pour finir , dans une troisième partie nous étudierons les raisons de ces changements.

I PRATIQUES SPORTIVES ET MILIEU SOCIAL DU XXI SIECLE

A- Importance du milieu social


   Les groupes sociaux n’envisagent pas la pratique sportive de la même façon. Il existe des « sports de classe ». En effet, ces activités représentent les sports pratiqués exclusivement par certaines classes. Une même activité physique peut correspondre à différentes pratiques selon les milieux, les classes sociales.

Tout d’abord, les contrastes entre les revenus se traduisent par la possession plus ou moins répandue de matériel sportif, et par sa qualité.

Prenons l’exemple du cyclisme. Il peut donner lieu à des pratiques ascétiques, ce qui contribue à un entraînement long et harassant. Ceci est plus explicite pour les classes appelées « populaires ». Il donne aussi lieu à des pratiques de découvertes de VTT, dans le cadre de randonnées et de cyclotourisme. C’est le cas pour les classes dites «supérieures ».

Ensuite, les sports les plus connus et les plus pratiqués sont rangés dans trois catégories distinctes : les classes supérieures, les classes moyennes et les classes populaires. Chaque activité sportive s’inscrit dans une de ces dernières.

Prenons l’exemple de quelques sports pratiqués par les classes supérieures. L’équitation et le tennis en font partie. Ceci est entre autre dû au coût du matériel.

La plongée et le parachutisme semblent plus rentrer dans la catégorie des classes moyennes. Le football et la boxe - notamment anglaise -, qui sont inclus dans les sports de classes populaires, selon l’INSEE.

En outre, le coût du matériel influence beaucoup le choix d’un sport. La licence est aussi à comptabiliser dans
les dépenses. Son prix varie évidemment selon les sports, mais elle s’ajoute à l’équipement du sportif. En effet, pour l’équitation, elle évolue de 25 à 30€ selon le niveau, pour le rugby de 30 €, et pour le judo de 32 €.

Nous constatons ainsi que les prix ne sont pas très étendus. C’est donc le coût du matériel, de l’équipement, qui fait une grande différence entre les sports. En effet, pour l’équitation, aucun matériel n’est prêté, contrairement au golf, qui joint, pour les premières séances, le prix du parcours et le prêt du matériel. Cependant, certaines activités physiques se retrouvent intégrées dans plusieurs catégories. C’est la cas du golf, qui de plus en plus, se rapproche des classes moyennes. Avant, cette pratique semblait exclusivement rangée dans les classes supérieures.

Ce changement est du au lieu d’entraînement. Par exemple à Lyon, pour un parcours de 18 trous, il faut payer une centaine d’Euros, alors qu’un même parcours à Saumur coûte 21 euros, soit près de 5 fois moins.

Le revenu de la famille influence donc énormément les sports pratiqués par chacun d’entre nous. Ceci contribue ainsi aux catégories assez explicites dans lesquelles se range chaque activité physique. Le principal critère de ces distinctions est la classe sociale à laquelle appartient l’individu sportif.



Taux de pratiquants qui font partie d’un club et sont titulaires d’une licence, par sexe, selon le revenu mensuel du foyer.

Cependant, d’autres facteurs jouent un rôle dans l’activité sportive des adolescents français aujourd’hui.




B- Les autres facteurs

Le milieu social est bel et bien le plus important facteurs. Cependant, d’autres raisons contribuent à cette diversité. En effet, certaines familles dépensent beaucoup afin de laisser leurs enfants pratiquer les pratiques sportives qu’ils désirent.

Tout d’abord, le lieu d’habitation influence les activités physiques et leur fréquence. Habiter à la campagne réduit assez fortement la chance pour un enfant de pratiquer un sport, notamment en raison du déplacement à effectuer, que ce soit pour la durée du trajet, ou pour la distance à parcourir.

Un individu se situant près ou dans la ville, aura plus de facilité à se déplacer, car il se situera non loin des centres sportifs, salles de sports, terrains par exemple.

Ensuite, le fait que les parents fassent du sport joue un rôle sur l’activité des enfants. Un adolescent dont les parents sont sportifs aura plus de facilité à exercer une activité physique, contrairement à un enfant dont les parents ne pratiquent aucun sport, qui voient leurs chances de s’intéresser à la culture sportive diminuer.

Prenons l’exemple d’un enfant qui voit son père faire de la course à pied tous les jours. Il aura inconsciemment envie de faire du sport, et même de suivre les pas de son père, contrairement à une famille qui ne pratique aucune activité physique, et dont l’enfant aura plus de difficulté à trouver l’intérêt du sport.

Jeunes pratiquant un sport selon la pratique sportive des parents.

Cependant, un adolescent peut inciter quelqu’un de son entourage à pratiquer une activité, même si elle n’est pas régulière.

De surcroît, l’âge de l’adolescent a une influence sur le sport qu’il pratique, et sur la fréquence. Un individu au collège aura plus de temps libre qu’un lycéen. Au lycée, les examens sont plus importants pour l’avenir de l’individu et les emplois du temps plus chargés. Cependant, beaucoup d’adolescents font du sport alors qu’ils sont au lycée, mais à une fréquence moins importante qu’un collégien.
taux de pratiquants qui font partie d'un club et sont titulaires d'une licence, par sexe, selon la classe. 




Jeunes pratiquant un sport selon leur âge et leur classe.
Le milieu social est donc un facteur primordial dans la pratique sportive, mais d’autres agents ont leur place tels que le lieu d’habitation, la sportivité des parents et l’âge de l’adolescent, même si tout dépend avant tout des goûts de chacun.


Pour 34 Familles:















II DES EVOLUTIONS DEPUIS 1945

A- Constat de départ et démocratisation de certains sports


1- Le constat de départ


Contrairement à une idée répandue, tout le monde ne fait pas de sport. Moins d’un français sur deux a pratiqué une activité sportive au moins une foi en 1988 et seulement un sur cinq une fois par semaine.

La diffusion du sport concerne de plus en plus les classes moyennes, les jeunes adultes et des groupes jusque là peu sportifs : les femmes et les adultes âgés. En revanche, les familles à revenus modestes s’investissent toujours peu dans ce genre d’activité. Finalement, le portrait-type du sportif a peu évolué depuis vingt ans : c’est toujours un étudiant de sexe masculin et issu d’un milieu aisé.

En 1988, 21 millions de français âgés de 14 ans ou plus ont déclaré avoir pratiqué au moins une fois une activité sportive durant l’année. Autrement dit, moins d’un français sur deux a fait du sport en 1988, ils sont 20% à pratiquer un sport au moins une fois par semaine.

Répartition des licences sportives délivrées en 2003 selon les catégories d’âge


2- La démocratisation de certains sports


En vingt ans, la France est seulement devenue un peu plus sportive et le nombre de sports s’est agrandi. Les sports les plus pratiqués sont essentiellement des activités de loisir : vélo, ski, marche ou randonnée, tennis, gymnastique. Ces activités sont en général faciles à maîtriser et praticables toute l’année, à tout âge, individuellement ou en famille.
La démocratisation des sports a eu principalement lieu de 1945 à 1958.

Le tennis se généralise depuis les années 70-80. En 1985, la population exerçant un sport correspond à 73% de la population totale. Depuis la fin du XIXe siècle, les pratiquants de sport se sont multipliés.

Le golf est lui aussi une pratique sportive qui se développe depuis la Seconde Guerre Mondiale. Il est le septième sport le plus pratiqué aujourd’hui en France. Il est pratiquement toujours exercé dans les milieux urbains et reste assez onéreux.

Il est aussi important de remarquer la démocratisation du badminton, puis du ski, ainsi que de la chasse.

Ces loisirs attirent maintenant des personnes issues de milieux plus modestes.

Dans la société française, les sports d’hiver ainsi que la chasse restent avant tout réservés aux catégories sociales aisées.

Les activités physiques connaissent un important accroissement, particulièrement spectaculaire depuis une vingtaine d’années.



B- Plus de mixité dans le sport


En général, le sport est considéré comme un domaine plutôt masculin. Depuis ces 30 dernières années, les femmes pratiquent de plus en plus d’activités sportives.

Une domination masculine est remarquée au niveau des pratiques physiques. Les filles sont moins sportives que les garçons notamment après 15 ans.


Quand les parents ont un diplôme supérieur au bac, 87% des filles et 88% des garçons font du sport. 57% des filles de 12 à 17 ans dont les parents n’ont aucun diplôme font du sport au moins une fois par semaine, contre 98% des garçons dans les mêmes conditions. La pratique sportive est sexuellement différenciée.


Dans les sports féminins, la compétition est moins présente. L’éducation traditionnelle des filles est moins favorable au sport intense et compétitif que les garçons.

Il existe des sports masculins (le football, le rugby) ainsi que des sports féminins (la danse, la gymnastique) puis quelques sports mixtes (la natation, le golf, l’équitation).

Les mouvements de femmes sportives sont de réformer l’éducation (des filles) puis d’inventer des formes de sport plus adaptées à leurs attentes (moins axées sur l’affirmation virile).

48 % des sportifs sont des personnes de sexe féminin. Les femmes sont donc sous-représentées dans le monde du sport.Le sport reste une place forte du pouvoir des hommes.

Historiquement, le sport a longtemps ignoré, voire rejeté les femmes.
D'ailleurs, les épreuves de compétitions sportives ne sont pas mixtes.

Le développement de la pratique féminine est certainement, au cours des dernières années, l'un des faits marquants des évolutions du sport en France.

Le taux de pratique sportive des femmes est toujours plus faible que celui des hommes, quel que soit l'âge ou le niveau d'études. Mais c'est parmi les titulaires d'un diplôme de niveau supérieur au baccalauréat que les comportements des hommes et des femmes se rapprochent le plus en matière de déclaration et de fréquence de la pratique.

Les femmes sont de plus en plus nombreuses à pratiquer des activités physiques entre 1990 et 2002. Le nombre de licences sportives a augmenté en France de 27 % pour les femmes.

La gymnastique, la danse, le fitness ou le patinage artistique seraient des sports féminins. Les activités dans lesquelles les sportives sont majoritaires sont, le plus souvent, des disciplines individuelles. La marche, la natation, le vélo sont les activités sportives les plus fréquemment exercées par les femmes et les hommes.







Source: Site du gourvenement, sondage réalisé en Novembre 2001.

III LES RAISONS DE CE CHANGEMENT

En 1949, les fédérations sportives agréées délivraient 1 867 000 licences par an contre 14 900 000 en 2002. En 54 ans, le nombre annuel de licences a été multiplié par 8, toute population confondue.
















A- Politiques du gouvernement de l’état


C’est en 1936, grâce au front populaire qu'apparaît pour la première fois un sous secrétaire d'Etat aux sport et à l'organisation des loisirs. La personne à ce poste, Léo Lagrange (1936/1938) se donne trois objectifs: Dans un premier temps, inscrire l’éducation physique comme matière intégrante du système scolaire, puis différencier cette pratique des modèle militaire des pays voisins et enfin favoriser les pratiques sportives en multipliant les lieux et les terrains .

           " Notre but simple et humain, est de permettre aux masses de la jeunesse française de trouver dans la pratique des sports, la joie et la santé et de construire une organisation des loisirs telle que les travailleurs puissent trouver une détente et une récompense à leur dur labeur » : Léo Lagrange, Sous Secrétaire d'État aux sports et à l'organisation des Loisirs, 1936.

C’est simplement en 1966 que le poste de ministre chargé de la jeunesse et des sports est mis en place, et c’est François Missof qui en a la charge.


Bien que la création d’un ministère soit importante, cela n’encourage pas les gens à faire du sport. Il faut des mesures concrètes. C’est ainsi sous le gouvernement de Georges Bidault (juin 46- novembre 46), que Paul Bacon créa le SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti). Tous les mois, les employés français reçoivent la même somme d’argent ce qui permet une projection dans l’avenir et de pouvoir gérer son budget. Ce SMIG fut remplacé en 1970 par le SMIC (Salaire minimum interprofessionnel de croissance).

De même que pour le SMIG, c’est un salaire en dessous duquel aucun salarié ne peut être payé. Aujourd’hui, la valeur du SMIC brut est de 8,86€ par heure en France, soit 1056 € net par mois.

Pour la pratique d’un loisir ou d’un sport, certes il faut avoir des revenus mais aussi du temps.
De même que pour les mesures salariales, les différents gouvernements réduisent la durée de travail et valorisent les congés payés. En effet, avec l’augmentation du temps libres, les français vont passer plus de temps à faire du sport.

En 1956, 3 semaines de congés payés sont instaurées, puis 4 semaines en 1969 et pour finir 5 semaines en 1982.Entre 1961 et 1981 le nombre de français partis en vacances à triplé. Il en va de même pour la durée du travail hebdomadaire qui était de 42 heures en 1970 qui passe à 39 heures en 1982 pour encore diminuer jusqu’à 35 Heures en 2001 sous le gouvernement de J. Chirac.

En 2005, sur une dépense sportive estimée à 30,4 milliards d’euros ( dépenses des ménages compris), les collectivités locales interviennent à hauteur de 9,1 milliards, devant l’Etat, dont l’intervention est de 3 milliard d’euros.

Les moyens mis en place par les collectivités territoriales aux politiques sont essentielles dans l’organisation du sport en France. Ils permettent de construire des équipements, de soutenir le mouvement sportif mais aussi de recruter du personnel spécifiquement affecté aux politiques sportives.

Toutes ces politiques entreprises par le gouvernement ont donc permis aux français d’obtenir du temps libre, ainsi qu’une sécurité salariale, ce qui a rendu possible une pratique plus régulière du sport. Grâce à l’activité physique, les français peuvent s’échapper du quotidien et oublier leurs soucis.

B) Evolution des mentalités et du niveau de Vie.


Pour que le sport soit plus présent dans les foyers français, les besoins primaires doivent être comblés, c’est- à- dire les besoin de base comme se loger, se nourrir ou même se vêtir. Une fois ces contraintes remplies les français peuvent investir dans leur loisir.

L’augmentation du niveau de vie se manifeste par l’achat de biens de consommation nouveaux. La part de l’alimentaire baisse au profil du bien durable (Logement, automobile) et des dépenses de sorti ou de loisirs. Entre 1960 et 1995, les dépenses pour la culture et les loisirs ont été multipliées par 5.
Dépenses des Ménages ( en %)

Aujourd’hui, l’emploi féminin s’est démocratisé, ce qui permet à un foyer d’obtenir un double salaire et, par conséquent, des revenus supérieurs. Par ailleurs, le gouvernement verse des allocations familiales, des aides, des remboursements médicaux qui favorisent le niveau de vie des français.

Dans les pays industrialisés, l’épanouissement de l’individu et sa liberté bouleverse les vertus traditionnels. En effet une mutation des croyances et des valeurs se ressent depuis quelques années. Les valeurs de la société d’aujourd’hui ont évolué. L’épanouissement de l’individus est une préoccupation centrale, tout comme le bien-être et la santé, qui font partie intégrante de la société.

De plus, les médias jouent un grand rôle dans ce changement de mentalité. Effectivement, la presse, la télévision et plus récemment Internet permettent à toute personnes de regarder un sport, de l’apprendre et pour finir l’apprécier sans bouger de chez soit.

C’est grâce aux événements tels que les coupes du monde ou encore les Jeux Olympiques que l'on remarque une hausse significative des licenciés.

Par exemple, après la Coupe du monde de Rugby en 2007, le nombre de licencié à la FFR (fédération français de Rugby) a progressé de 36 % sur un an, sur toutes les catégories d’âge et sur l’ensemble du territoire Français.

De même en ce qui concerne l’escrime, avant les jeux Olympique d’ Athènes, on trouvait 48 792 licenciés en France, contre 64 668 après cet événement, soit une hausse de 13%.


Le sport est aussi une école de la vie. Il permet de vivre en communauté, de respecter les autres et certaines valeurs comme le dépassement de soi, la solidarité, le gout de l’effort mais aussi la création de l’entretien de lien social (à travers l’intégration sociale par exemple.) et l’amitié.

Le Conseil de L’union européenne, journal officiel de L’Union Européenne, 7 juin 2003 a déclaré : « A travers les valeurs que sont la solidarité, le respect d’autrui, la participation et le fair-play, le sport contribue à la socialisation des jeunes, encourage leur participation à la vie publique et fait progresser les valeurs démocratiques et citoyennes dans cette population ».


En conclusion, la démocratisation du sport est due à de multiples facteurs. Avec la hausse du salaire et du niveau de vie, une augmentation du temps libre s’est explicitement faite ressentir, et ceci grâce notamment à l’évolution des mœurs. Le sport a su s’imposer comme faisant partie intégrante de la société. De plus, cette évolution a été accentuée par les médias, lors de grands événements.

CONCLUSION

Au cours de ces TPE, notre fil conducteur a été notre problématique : le milieu social a-t-il une influence sur la pratique sportive des adolescents depuis l’après-guerre en France ? Nous nous sommes efforcés d’y répondre.
Après la guerre, le milieu social aura une grande influence. En effet, plusieurs classes étaient présentes. La classe dite « supérieure », qui pratique des sports onéreux comme le golf, le tennis etc.… La classe « populaire » sera plus attirée parle football et la boxe anglaise.

Cependant, de nos jours, tout ceci a bien changé. Une démocratisation des sports s’est faite depuis les années 45, 48. Les Français recherchent des sports à pratiquer en famille, et toute l’année. La marche et le vélo en font partie.
Le lieu d’habitation, les revenus des parents, mais aussi la sportivité de l’entourage influence énormément un adolescent dans ses choix sportifs.

Le nombre annuel de licenciés par les fédérations sportives agrées est passé de 1.9 millions en 1949 en France à 15.2 millions en 2004.






Bibliographie

Revues :


Economie et statistiques n°224

 Ecoflash n°213, les pratiques sportives

 INSEE Premières n°232 - novembre 2003


Sites Internet :


  http://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=STA_055_0023

  http://www.cairn.info/revue-staps-2001-2-page-23.htm

  http://WWW.ledauphine.com/index.jspz?chaine=238&article=39731

  http://www.statapprendre.education.fr/insee/par/loisir/sportjeunes.htm

  http://www.statapprendre.education.fr/insee/par/loisir/sport.htm

 http://www.linternaute.com/sport/pratique/classement/les-sports-qui-comptent-le-plus-de-licencies/les-20-sports-qui-comptent-le-plus-de-licencies.shtml

http://www.insee.fr/


Livres :


 "Le sport en France" (796 ARN) ( livre commandé par le CDI )

 Dictionnaire d'économie et de sciences sociales edition Nathan